ALICE ZENITER

Née en 1986. Après des études de littérature et de théâtre entre l’École Normale Supérieure et la Sorbonne nouvelle, Alice Zeniter se consacre à l’écriture et à la mise en scène.

Lauréate de l’aide à la création du CNT en 2010 pour Spécimens humains avec monstres et auteure en résidence au Théâtre de Vanves en 2015, Alice Zeniter crée la compagnie l’Entente Cordiale en 2013 et commence à mettre en scène ses propres textes : Un Ours, of cOurse puis L’Homme est la seule erreur de la création (Vanves, janvier 2015). En juin 2015, elle monte Passer par-dessus bord avec la comédienne Fanny Sintès et le circassien Matthieu Gary pour le festival Lyncéus (Binic). C’est la même année qu’elle crée la lecture musicale Il y a eu de bons moments avec le comédien et musicien Nathan Gabily, une forme basée sur un montage d’extraits de ses différents écrits qui n’a cessé depuis d’évoluer.

Alice Zeniter travaille par ailleurs comme dramaturge ou collaboratrice artistique auprès de plusieurs metteurs en scène : avec Brigitte Jaques-Wajeman sur plusieurs pièces classiques (Nicomède et Suréna de Corneille, Tartuffe de Molière), avec Jacques Nichet au Collège de France pour le montage de poèmes l’Anthologie inattendue, avec Thibault Perrenoud (compagnie Kobalt) sur Le Misanthrope, et avec la compagnie de cirque Porte 27 comme regard extérieur pour le spectacle Issue 01. Fin 2013, elle commence une collaboration avec Julie Bérès sur Petit Eyolf de Henrik Ibsen en tant que traductrice et adaptatrice – collaboration qui se poursuivra lors d’un projet avec la compagnie de l’Oiseau-Mouche (Roubaix) en 2016 et sur Désobéir (Théâtre de la Commune, Aubervilliers) en novembre 2017. Elle répond aussi à une demande de l’ARIA (Corse) et, après une résidence sur place, écrit pour les Rencontres Internationales une pièce intitulée Quand viendra la vague, mise en scène par la marionnettiste Pascale Blaison à l’été 2017.

En 2015, Alice Zeniter co-écrit de De qui aurais-je crainte (collection Collatéral, le Bec en l’air 2015), avec le photographe Raphaël Neal après avoir écrit ensemble le scénario de Fever l’adaptation cinématographique du roman de Leslie Kaplan (éd. P.O.L, 2005).

En 2018, elle crée, avec Chloé Chevalier, Tessons de Femmes au festival littéraire Tandem de Nevers. Une lecture d’extraits de livres ayant trait à la question du féminisme et du féminin en littérature.

Avec la carte blanche que lui donne Le festival Les Émancipées 2018 de Vannes, Alice s’empare de Le Seigneur des Porcheries chef d’œuvre injustement méconnu de l’américain Tristan Egolf, pour le mettre en lecture/musique. Dans ce spectacle rock et déjanté, Alice Zeniter retrouve le guitariste et chanteur Nathan Gabily, auquel s’ajoute le batteur Benoît Seguin.

La même année, Alice Zeniter écrit sa version du célèbre conte des Frères Grimm sur fond de crise économique de 2008 et signe la mise en scène du spectacle jeune public Hansel et Gretel, le début de la faim un conte moderne pour 4 comédiens.

Depuis janvier 2020, Alice Zeniter est membre de l’ensemble artistique de la Comédie de Valence (cdn Drôme-Ardèche). Cet ensemble pluridisciplinaire composé de douze artistes, français et internationaux, est invité à s’inscrire au cœur des activités de création du CDN.

Au sein de cette fabrique de création permanente, Alice est responsable éditoriale de La Bande des mots, cycle de lectures musicales, des formes légères croisant littérature et musiques actuelles, elle en compose la programmation.

A l’automne 2020, Alice crée un seul en scène, Je suis une fille sans histoire, écrit, mis en scène et interprété par elle-même. Cette conférence inventive autour du récit est créée à la Fabrique – La Comédie de Valence.

Depuis 2020, l’Entente Cordiale – Alice Zeniter est associée à la SN 61, scène nationale d’Alençon.

Alice Zeniter publie également des romans depuis une dizaine d’années : après Deux moins un égal zéro, suivi de Jusque dans nos bras (Albin Michel, 2010), elle rencontre le succès avec son troisième roman, Sombre Dimanche, prix du livre Inter en 2013. Chez Flammarion, elle publie par la suite Juste avant l’Oubli (prix Renaudot des lycéens 2015), L’Art de perdre en 2017 (Prix du Monde et des libraires de Nancy-Le Point, Prix Landerneau, Prix Goncourt des Lycéens), et à la rentrée littéraire 2020 Comme un empire dans un empire.

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